jeudi 7 février 2008

je pars... un jour

... en paix, je m'en vais...
avec vous, pour toujours...
mon amour...je pars
dès demain pour un autre
apres, peut etre d'autres lendemains...
ceux que tu me souhaiterais... pour
finir mon temps et continuer de vivre,
encore, un peu ... juste un peu...
et juste bien... just' encore ressentir
le vent froler ma peau...
l'eau froncer mon epiderme...
et tes mots carresser mon corps...

jeudi 31 janvier 2008

juste un instant

je ne suis plus qu'une écume
comme un cri, par le vent emporté
un écho qui transperce l'espace
pour venir finalement s'échouer
et ne jamais plus laisser de trace...


je ne suis plus qu'une écume et dans ce long fracas, rien de moins que cette plume arrachée d'un flanc...
qui devient la couronne de certains,
et pour d'autres, un vêtement...


je ne suis plus qu'une ombre
moins celle de mes vices que de mes châtiments et lorsque tu te feras complice

de mes derniers moments

je ne te demanderai ... rien,

qu'un dernier instant

samedi 26 janvier 2008

sans titre...

tu me secoues ! en remontant
du trefond de mes tripes...
du plus profond de mon etre,
comme une vielle balaffre qui gratte,
ce contentieux me ramene si loin
dans mon passé, que l'origine en a
disparu dans les meandres de nos errances...
je t'ai cherchée, provoquée souvent,
et je te frôle à present
comme une enfant apeurée,
tellement seule dans ce silence...
quel effroi, tu m'etouffe et
me relâche, ma lionne
pour mieux jouir, pour savourer
les tourments que tu m'impose...

lundi 10 décembre 2007

VIVE LE GLOUBIBOULGA !!!

Ma copine Nouria, me racontait hier après midi sa dernière conversation téléphonique avec un certain "Albert-Jo" ...
Pour vous situer la petite histoire : Nouria et Albert se sont rencontrés il y a deux mois, à l'anniversaire d'une copine (impressionnant le nombre de celib repartis en binômes ce soir là !!),
après 2 rendez-vous : 1er passage à l'acte .... n'insistez pas, je ne vous cafterai pas leurs ébats torrides, et pour la faire courte, il n'y a sommes toutes, rien de vraiment transcendant à vous écrire sur le sujet : le Albert-jo en question est bien loin d'être un dieu du slip... donc après ce premier essai non transformé, Elle décide qu'après tout, le cul c'est comme les mauvais résultats sportifs : ça se travaille et ça s'améliore ! et puis, dixit Nouria, au moins je serai au chaud pour l'hiver, et je ferai des économies de bouillotte (... si tu es intéressée je te prête la mienne : je n'en aurai plus besoin je crois ) ...
[ Il faut vraiment que j'arrête les digressions ]
... donc, malgré les disparitions imprévisibles de la bête (dont un voyage surprise en tchékoslovaquie), suivirent deux autres plans cabrioles, tout aussi médiocres que le premier !
Tout aurait pu en rester là, si Albert-jo n'avait pas décidé de se re-manifester, après trois semaines de silence radio, pour une "purge de durites" !!! En femme de caractère, elle lui a très calmement répondu : "eh du con ! c'est pas un garage ici ! pour la vidange-graissage tu vas voir ailleurs si j'y suis ! mais je rêve ! tu m'as pris pour ta copine d 14 ans ou quoi ? allez ! Zou ! et vas jouer aux billes avec tes crottes de nez sur le trottoir d'en face !
...non mais ! J'hallucine ! "

Bzoo ma Nouria, et t'inquiète pas on va t'en trouver une de bouillotte pour l'hiver !!!

samedi 8 décembre 2007

JE N'AI PAS ENVIE CE SOIR...

Surtout besoin et envie de t'écrire tout ce que je ressens, et qui sera un jour, comme une "trace", d'un autre temps de notre vie... une mémoire virtuelle et pourtant bien là !

Trop de "vapeurs", trop de complexes et tant de tourments, il m'a été si souvent impossible de tendre la main pour saisir le bonheur, et je suis longtemps restée seule au fond de mon ravin, sans voir ni comprendre quelle pouvait être ma route...
Parfois j'ai passé des heures en grandes discutions avec moi même, assise en tailleur sur mon lit contre le mur de ma chambre, pour finalement sentir ma gorge se serrer, mes poumons se comprimer dans ma poitrine, et mes yeux commencer à me piquer, jusqu'à cette larme qui, jaillie du fond de mon ventre, roulait sur ma joue pour, glisser sur mes seins et s'écraser sur mes cuisses... Ce soir là encore, j'étais enfouie dans ma morosité... un "je" d'échec au fond des yeux... le coeur au bord des lèvres et prête à dégueuler ma vie au fond d'un verre de trop...

Et il y a eu toi... tu m'as souri... depuis ... je me sens "chez moi", là contre toi, où il fait tendre et chaud, je me sens protégée, rassurée... puis saisie de courage, d'envie d'avenir et d'ambitions...
Surtout, avec toi... au présent ... j'ai envie de vivre ce que je n'ai pas su avant : tout le bonheur, les saveurs de la vie et frémir de plaisir chaque instant... tu es parfois invisible et à la fois toujours présent... tu peux compter sur mon amour, je te serai fidèle et attentive...
Tu as su éveiller mes sens, combler mon corps de tes caresses enivrantes, et m'amener à un désir si intense, que mon corps tout entier te dit : viens! ...et là, lorsqu'en fin tu me fais l'amour, quand tu me prends... mon coeur s'affole, et je suffoque... et c'est parfois un plaisir si violent, presque insupportable... comme si tout mon corps allait imploser, comme un feu d'artifice intérieur... un volcan avant l'irruption dévastatrice... et tu me fais jouir... et jouir encore... et je me sens vivre, et libre... emplie d'un bonheur indescriptible...
j'ai déchiré un bout de mon coeur, et je l'ai oublié à un ou deux pas d'ici...
ou bien peut-etre l'as tu emporté avec toi, à un ou deux pas d'ici... .

... j'ai envie de toi...